S'inspirer, se nourrir, se libérer des tabous et des injonctions qui perdurent
-
Selon un sondage Ifop publié en juin 2023, 33% des Français et 60% des Françaises disent "ne pas aimer leur corps". Chez les fXmmes, c’est 17 points de plus qu’il y a 10 ans…
Tout a commencé par un podcast, le besoin de tendre le micro à des fXmmes de toutes générations pour s'inspirer, se nourrir, se libérer des tabous et des injonctions qui perdurent.
Je voulais créer un outil de transmission des expériences autour du corps, c'est devenu un mouvement qui rassemble 4 saisons, presque 100 épisodes, mais aussi des hors séries, des conférences, des enregistrements en public et des cercles de parole pour se relier.
Les hors série
Ce que nous mangeons fait partie intégrante de nos identités culturelles, géographiques, religieuses, traditionnelles, et de genre. Alors que l’alimentation est censée être source de plaisir et de bien-être, elle n’échappe pas aux injonctions genrées...
Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode hors série avec Isabelle Carron, la fondatrice d’Absolution, une marque pionnière de la cosmétique bio en France. L’un de ses objectifs, c’est de faire en sorte que les femmes reconnectent avec leur peau, et donc avec leur corps. Et redonner le pouvoir de la connaissance aux femmes, ça me plait ! Isabelle est une sorte de sorcière des temps moderne...
Depuis notre plus jeune âge, nous sommes poussées à la rivalité, à la comparaison, et à la concurrence par la société. Pourquoi les femmes sont-elles toujours ennemies dans l'imaginaire collectif ? C’est évidemment un outil puissant du patriarcat pour nous diviser ! J’ai invité le duo d’humoristes géniales Camille & Justine pour en discuter…
Nos corps portent des siècles de patriarcat dans leurs cellules. Nos corps sont fait de cycles, de vagues, de douleurs. Or nous vivons dans un monde capitaliste et patriarcal qui ne se soucie pas de ces aléas. La médecine est d’ailleurs écrite par et pour les hommes. Chacun.e compose à sa façon…
Quoi de mieux qu'une épicerie pour parler du ventre ? Lors de cette table ronde enregistrée en public à l’occasion de la deuxième édition du festival Calé.e.s à l’Epicerie-café La Cale, j’ai réuni trois femmes qui ont choisi d’articuler leurs réflexions autour du ventre des femmes. Ensemble…
Avec Emma Hollen, journaliste scientifique, on a parlé de la puissance de l'audio pour apprivoiser son corps et sa sexualité, de non binarité, d’anorgasmie, de santé mentale, de microbiote, de charisme et de l’importance…
Cet épisode a été enregistré en public lors du Festival Cyclées, le premier festival d’art menstruel. qui a eu lieu au Point Ephémère fin août et qui a réuni des femmes talentueuses, artistes et activistes…
Nayri a créé Nua, un institut de massage qui fait bien plus que ça. Son concept, c'est de faire vivre une expérience unique et sensorielle aux femmes. Elle utilise le toucher, les effleurements, la musique et les odeurs pour créer un moment hors du temps…
Comment la sexualité peut-elle nous aider à nous (re)connecter à nos corps ? Et comment la voix peut-elle nous guider dans cette aventure vers le plaisir ? Dans la continuité du témoignage de Léa, c'est ce dont nous avons parlé avec Alexis, la première voix d'homme de ce podcast, qui a créé le son du désir, un podcast d'histoires érotiques immersives…
Avec Marie Berger, 32 ans, nous avons parlé de comment le mouvement peut soigner. Psychomotricienne depuis 2013, elle est aussi masseuse et danse thérapeute. Elle s'est formée à l'école Freedance song qui perçoit la danse comme médiation dans la relation d'aide, et elle a ensuite co-créé L'Accordance, une association d'expression créative par le mouvement dansé…
Saison 4 : les cheveux & poils
Vous ne le savez peut-être pas, mais je passe beaucoup de temps dans les salles obscures. Et le dernier film qui m'a marqué, c'est Rosalie, réalisé par Stéphanie Di Giusto, qui sort le 10 avril au cinéma. J'ai le plaisir d'inviter Stéphanie à mon micro pour parler du destin hors du commun de son héroïne à barbe, inspirée de la vie de Clémentine Delait…
Cet épisode bonus est un peu spécial puisqu’il a été enregistré dans le cadre du Podcasthon, qui, pour la deuxième année, fédère les podcasts francophones autour d’associations pour visibiliser leurs combats et actions. Vous le savez, agir pour les droits des femmes et contre les violences me tient…
Joaillerie, maroquinerie, haute couture, tableaux… Et si le cheveu était un matériau ? Dans cet épisode, je vous emmène à la rencontre d’artistes et artisans qui créent à partir de ce matériau singulier et impérissable !
Parler de cheveux, c’est aussi parler de voile, ou plutôt, de celles qui choisissent de le porter. C’est un sujet qui obsède et polarise, mais les premières concernées sont rarement invitées à s’exprimer. Soit on parle d’elles, soit on parle à leur place.
Est ce que vous connaissez vos cheveux ? Est ce que vous savez de quoi ils sont fait, la mémoire qu’ils portent, les symboles qu’ils renferment ? Malika est passionnée par les cheveux, leur matière, leur histoire, leur dimension culturelle et sacrée…
Depuis quelques années, de plus en plus de fxmmes affichent fièrement leur boule à zéro, c’est devenu une mode qui va bien au delà d’une simple envie de changement. Pour en discuter, j’ai invité Anissa Maille et Camille Aumont Carnel…
D’où vient le terme cheveux crépus ? Pourquoi les coiffeurs ne savent pas s’occuper des cheveux bouclés, frisés, crépus ? Pourquoi encore si peu de produits s’adressent aux cheveux crépus ? Qu’est ce que le mouvement Nappy ?
Pour ce deuxième témoignage, j’ai invité Manon, aka @Dairing.tia sur les réseaux. Ensemble, on a parlé de stéréotypes associés aux cheveux lisses versus cheveux texturés qu’on cherche encore à dompter, et de la discrimination qui va avec. Mais aussi…
Vous êtes vous déjà demandé.e pourquoi vous vous épilez ? D’où ça vient, quand ça a commencé ? Moi pas vraiment, avant de m’intéresser à ce sujet. Et il se trouve que l’injonction à l’épilation est l’un des moyens les plus pernicieux de contrôler le corps des femmes. ..
Pour ce premier épisode, je suis parti à Marseille rencontrer Garance Murru. Elle a 23 ans et son corps est son terrain de jeu : elle a des tatouages un peu partout, elle utilise le maquillage comme de la peinture et son visage comme une toile, elle ne s’épile ni les aisselles, ni les jambes, et elle se décolore les sourcils…
Saison 3 : les fesses
Avec Sam, on a parlé de fluidité. La fluidité du genre, des rôles qu’on croit devoir jouer, et celle des fesses. Sam a 25 ans et iel a un recul sur son rapport à son corps que j’aurais aimé avoir à son âge. Cette maturité, elle vient de son engagement dans les mouvements LGBTQIA+ et féministe, mais aussi…
Après la danse avec Nadia et Marie, nous avons parlé de plaisir avec Léa, 30 ans, qui est elle aussi danse-thérapeute ! Vous connaissez sûrement Merci Beaucul, le compte des s*xualités conscientes & positives qu’elle a créé en 2018. Perso, il m’a beaucoup aidé à lâcher prise et à comprendre comment accéder au plaisir…
Depuis toujours, le corps des femmes perçues comme “arabes, musulmanes ou orientales” est soumis à une ambivalence de contraintes et de libertés. On connaît les clichés et ce qu’ils font peser sur les identités sociales, mais qu’en est il de l’identité intime ? C’est de dont nous avons parlé avec Nadia : l’ambivalence dans laquelle elle a grandi et a construit son rapport à son corps.
Avec Violaine, ça a tout de suite été une évidence. On marchait l’une à côté de l’autre sans se connaître, mais dès que nos chemins se sont croisés il y a un peu plus d’un an, ils se sont entremêlés.
Maïmouna Coulibaly est une femme que rien ni personne ne peut arrêter, une femme qui danse pour se libérer et se réparer. Dans cet épisode, elle raconte comment elle s’est réconciliée avec son corps grâce à la puissance thérapeutique de la danse…
C'est Romie2000 qui ouvre la danse ! Pour moi Romie, c’est une femme libre, une vraie badass, le genre de personne qui fonce, qui va à mille à l’heure, et qui donne envie se battre pour ses convictions…
Saison 2 : le ventre
C'est Christelle, 44 ans, Responsable style corseterie chez Chantelle, qui partage la relation qu’elle entretient avec son corps pour clore ce récit collectif autour des multiples interprétations du ventre.
Aimer son corps est un cheminement, un voyage, et aujourd’hui, c’est Valérie qui a bien voulu partager le sien avec nous. A 57 ans, elle commence à trouver une forme d’apaisement avec son corps. Mais elle revient de loin…
Auréa a le sens de la formule, les mots imagés et une capacité à prendre du recul et voir avec un œil amusé les épreuves du quotidien. Elle est rafraîchissante, décomplexante, elle fait du bien ! Elle m’a confié avec humour sa relation compliquée avec son ventre…
Sophie Déborah, 37 ans, a dû lâcher prise très jeune sur son corps. Depuis 15 ans, elle enchaîne les opérations pour divers problèmes de santé. C’est son ventre qui la guide au cœur de ces chemins sinueux. Siège de son instinct, il l’a sauvé à plusieurs reprises…
Est ce que ça vous est déjà arrivé de refouler vos émotions, de les enfouir le plus loin possible, ou de ne pas réussir à les verbaliser, si bien que la seule solution qu’elles trouvent pour s’exprimer c’est de réapparaître sous une autre forme ? C’est ce qui s’est passé pour Mélodie. Elle a 25 ans, mais déjà un paquet d’histoires à raconter où son ventre tient le rôle principal.
Le ventre, c’est évidemment un symbole universel de de nourriture, de plats, de partage, de faim, mais aussi d’absence de faim, comme ça a été le cas pour Violette pendant plusieurs années. C’est avec elle que nous abordons le sujet des troubles alimentaires, et plus particulièrement celui de l’anorexie.
Anaïs, 32 ans, est rayonnante, pleine d’énergie. Ensemble, on a discuté du rapport complexe et ambivalent qu’elle entretient avec son corps et son ventre. Considérée comme obèse dès l'âge de 3 ans, elle grandit entre les régimes, l’inquiétude de sa mère, le suivi médical et le manque de représentations.
C’est un récit de résilience qu’Isabelle, 29 ans, nous livre. De résilience face à l’inconnu, au tabou, à la douleur chronique. Isabelle pense avoir le syndrome de l’intestin irritable, un trouble du fonctionnement de notre appareil digestif qui affecte considérablement la qualité de vie…
Hiba, 34 ans, est une guérisseuse. Ostéopathe, accompagnatrice en prénatalité et parentalité, elle pratique des soins venus du monde entier. Ensemble, nous avons parlé de comment nos corps sont inextricablement liés à la nature et à leur environnement.
C'est sur le sujet encore trop tabou de la grossesse arrêtée, ou fausse couche, que Louise, 38 ans, témoigne. Ensemble, on a abordé les mystères du corps, du ventre, les attentes…